Raconte moi ta course #3 - Estelle se met au vert et au Marathon

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Hey les amis, on quitte aujourd'hui les sentiers des traileurs pour revenir en ville, même si je vous promets qu'elle va nous mettre au vert. Qui ? Estelle. Où ? au Marathon vert de Rennes.

Quand je lui ai demandé de nous raconter son expérience, sa prépa, ses sensations de course, son humilité a pris le pas :"je n'ai pas la prétention d'être mise en avant comme ca 😜". Mais vous l'avez compris, l'esprit de cette série "Raconte moi ta course, ton défi" n'est pas de mettre en avant des individualités. L'individu est un prétexte pour nous raconter une expérience qui parait au départ singulière, pour que nos ACHVien.iennes s'identifient, se visualisent (pour leurs futurs défis), se remémorent (pour ceux ayant déjà vécu ces sensations).

Alors c'est parti ? "Alright" me dit-elle dans un espagnol impeccable 🤣. La course du jour, c'est donc le Marathon Vert de Rennes qu'Estelle fera en 3h38, mieux que son objectif.

#MomentCulture de la rédaction : Créé en 2011, cette course de 42.195km (un marathon quoi) doit la couleur de son nom au fait que l'organisation s'est tournée vers des enjeux de développement durable avec la plantation d'arbres en Éthiopie (1 km=1 arbre). En 13 ans, les participants au marathon vert ont permis la plantation de 1 581 318 arbres en Éthiopie, mais aussi au Portugal, en Inde, en Allemagne ou encore en France.

Estelle ? t'as eu le temps de chauffer ta plume, de faire tes gammes ? Je voudrais pas que tu te claques sur la première question. "Are you ready ?". Bon apparemment elle ne comprend pas si bien l'espagnol que ca 🤣. Estelle, à toi la plume !

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  • D’où t’es venue l’idée de faire cette course ?
J’ai toujours appréhendé le marathon comme LA course [THE race, ndlr pour les hispanophones] qu’on convoitise, un peu de loin, en se disant : wow, je ferai ça un jour. Puis, y a eu la Pastourelle en mai dernier. Le lien ? J’ai adoré, mais j’ai eu le « malheur » de dire à Bruno qu’on avait trop marché. 🤣 Ce à quoi il m’a répondue : « Bah tiens, viens donc faire un marathon ! Là, interdiction de marcher » (il m’avouera plus tard que la marche est quand même autorisée… sur les ravitos). Et puis voilà, se présentent les inscriptions au marathon vert de Rennes… J’ai réfléchi 3 bonnes semaines, et puis je me suis lancée dans l’aventure ! 
 
  • Comment l’as tu préparée ? 

Avec un plan sur 16 semaines, et pas n’importe lequel ! Celui préparé par Bruno (ça fait deux fois que je le cite, j’espère qu’il sera bien référencé après ça 🤣). C’était juste génial. J’ai pu bénéficier d’un programme de 5 à 6 séances par semaine, adaptable selon les retours quasi quotidiens. Je lui faisais un récap par mail le dimanche et on embrayait sur la suite. Au début, je n’étais pas confiante, notamment parce qu’apparemment, j’ai « un cœur de poule » mais les efforts ont commencé à payer. À la fin de la prépa, j’étais gonflée à bloc, en pleine forme, et prête pour le jour J.

J’ai très bien vécu cette phase d’entraînement et la discipline qu’elle induisait m’a ensuite manquée au bout de 2 jours ! Le plus dur, c’était de trouver la bonne organisation pour caler les séances, notamment avec le travail. Enfin, j’ai eu la chance de pouvoir m’entraîner sur les 2/3 de la prépa avec Eva qui n’a malheureusement pas pu poursuivre pour cause de blessure 😥. S’entraîner à plusieurs, surtout avec un binôme (avec option métronome) comme Eva, c’était un gros plus !

Raconte moi ta course #3 - Estelle se met au vert et au Marathon
  • Comment s’est passée ta course, les sensations ?
Encore mieux que ce que je pouvais imaginer ! J’ai apprécié l’entièreté de la course. Tout était aligné : la forme, le beau temps, aucun problème de digestion, la famille qui a fait la route pour me soutenir, des membres du club à fond pour encourager, l’ambiance dans le centre-ville, et bien évidemment, l’envie d’atteindre l’objectif et de prendre du plaisir. Je n’ai pas rencontré le fameux mur du 30e et j’en suis ravie.
 
#MomentCulture de la rédaction : qu'est-ce que le "mur du marathon" ?
«Frapper le mur», l'expression parle d'elle-même. Les jambes sont coupées, le moral est vidé et le tout sans possibilité de retour en arrière qui s'explique par des réserves trop faibles de glycogène. L'organisme utilise alors les graisses pour créer de l'énergie, mais ce processus est bien plus lent. Le coureur alors moins fourni en énergie doit logiquement ralentir sa cadence.
 
J’ai toutefois bien conscience que c’était une course, à un instant t, et qu’elle ne prédit pas les autres à venir [ah ? elle va nous en faire d'autres, donc. ndlr]. Je ne vivrai certainement pas les prochaines de la même manière, et le mur me tombera peut-être dessus ! Mais au moins, j’aurais vécu mon premier marathon de la plus belle des façons !
  • Qu’en retiens-tu et qu’aurais-tu à dire à ceux qui voudraient le faire ? 
J’en retiens que du positif. Avec une bonne prépa et l’envie de réussir, il n’y a pas de raisons de se dire que ce n’est pas possible. Surtout avec le soutien d’un club tel que le nôtre ! Tout est fait pour que l’on puisse s’épanouir et se dépasser, alors il faut profiter de cette superbe émulation pour se lancer de beaux défis, que ce soit un marathon, un trail, un 5 km ou un ultra (ou les cross, mais ça, c’est une autre histoire…).
 
[histoire qu'elle nous racontera peut-être car Bruno ne l'a pas seulement embrigadé dans le marathon, mais aussi le cross 🤣, trop fort ce Bruno. ndlr]

Publié dans course, défi, marathon, route, récit

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