19 oct 2025 - Festival des Templiers
Quand on pense à un trail mythique, parmis les premiers à avoir démocratisé le trail on pense au Marathon du Mont-Blanc qui avait commencé en cross en 1979, le Trail de la Sainte Victoire en 1983, celui du Sancy en 1988, le Grand Raid de la Réunion en 1989, la 6000D La Plagne en 1990, et le Festival des Templiers en 1995. Ce dernier a toujours représenté un trail mythique.
Tout commence avec Gilles Bertrand et Laurence Chopin, deux journalistes et photographes sportifs amoureux des courses nature. En 1995, ils organisent à Millau dans l'Aveyron une course qui sort des sentiers battus pour l'époque : un trail de 65 km et 3 000 m de D+, à travers les Causses et les gorges du Tarn. D'ailleurs, à l'époque, on ne parlait pas encore de “trail running” mais de “course nature”, “raid pédestre” ou même “course en montagne longue distance”. En 1995 près de 200 coureurs, en 1999 près de 1000 coureurs déjà, et les années 2000 vont faire exploser les inscriptions sur les trails. Aujourd'hui les Templiers c'est 14 courses sur 3 jours et près de 13 000 dossards délivrés.
Le format mythique, originel, qui a gonflé un peu depuis, est le Grand Trail des Templiers (80km 3500D+). Quelques grands noms du trail sont venus inscrire leur nom au palmarès des Templiers comme : Dawa Sherpa, Nathalie Mauclair, François D’Haene, Xavier Thévenard, Sylvain Court, Kilian Jornet, Ruth Croft, etc.
Cette année nous devions être 7-8 de l'ACHV à parcourir les sentiers de Millau et des causses, mais il y avait concurrence avec notre Neveztell Trail. Grosse concurrence. Seuls Antoine et Stéphane ont finalement pris la poudre d’escampette pour filer vers le sud. Une inscription le 9/12/2024 pour un trail le 19/10/2025 !! Faut savoir se projeter. En moins de 10min le 80km était complet.
Gros défi de taille car c'est la première fois que ces deux loulous s'alignent sur cette distance, n'ayant jamais dépassé les 10-11h de course et 65km. Mais la prépa a été parfaite. Un petit collectif composé des festivaliers des Templiers (Millau) et des festivaliers des Hospitaliers (trail la semaine suivante à coté de Millau) s'est entrainé tout l'été (sortie longue le dimanche, séance trail fartlek le mardi, etc...).
Départ le vendredi pour une journée de route. Arrivée sur Millau au Airbnb en soirée. Petite marche pour se détendre et on attaque le 1er repas de pâtes (pour Stéphane) et de riz (pour Antoine). Et il en sera comme cela à chaque repas, agrémentée de carotte vichy pour certain, lardon pour d'autres 🤣.
Remise des dossards le samedi avec visite du village Hoka Templiers. L'occasion de voir quelques personnalités (Sébastien Raichon) et de faire quelques essayage sur les stands des marques qui affichent des tarifs exorbitants.
Les traileurs sont prêts, le matériel est en place, le profil a été méticuleusement étudié. L'alimentation est planifiée : une partie ira dans le devant du sac. Le reste dans le derrière pour être sortie plus tard lors d'un ravito. Il est 3h du mat', levé, déjeuné, pour un départ des élites à 5h10 et du SAS N°2 à 5h30. Une belle journée attends nos amis.
Récits d'après course (car avant ça va toujours bien)
Antoine
Les Templiers, c'était l'objectif N°1 de la saison 2025.
Mais en tant que novice sur une telle distance, la préparation à commencée dès le mois de février avec le trail du Glazig (54k / 1300m D+).
Puis en juin, il y à eu le trail de Guerledan (65km / 2700m D+). Et enfin, le trail de Brocéliande (42k et 1300m de D+) sur ma semaine la plus chargée de la prépa.
Malgré des petites bobos sur la fin, la prépa s'est très bien passée.
Le jour de la course, je me lève à 3h du matin pour un p'tit déj en tête à tête avec Stephane.
Après avoir regardé la vague 1 partir, on s'élance en vague 2 (sur 3) à 5h35.
Sur les premiers kms de plat, je gère l'allure pour me placer sans me griller. La première difficulté arrive, je me fais beaucoup doubler, mais je maintien le cardio en mode "confort".
Puis viennent les premiers bouchons dans une belle descente en balcon. C'est un peu frustrant, mais c'est le début de course, ca va s'étirer après (j'y croyais vraiment à ce moment là).
KM 23, ravitaillement express, grâce à mes tubes Mr Freeze rempli de poudre Iso.
Dans l'ascention suivante, ça bouchone encore pas mal, faut prendre son mal en patience. Le jour commence à se lever, la frontale passe dans le sac.
KM 37, le premier ravitaillement solide arrive. Pour moi, juste quelques morceaux de bananes + gateaux apéro.
Le circuit nous amène ensuite en haut des Causses, ambiance carte postale avec les fameux "Vases" ainsi que pas mal de vautours et bien sur, le viaduc en toile de fond.... et toujours les bouchons.
KM 45, une super descente. Pour une fois, le sentier est plutot dégagé, j'en profite et me fais plaisir en courant à bon rythme. Mais j'ai été un peu trop généreux, j'ai les cuisses qui chauffent. Je temporise sur les km qui suivent pour récupérer un peu.
Une belle cote permet ensuite d'atteindre le 2ème ravito solide (KM 55).
On est parti depuis environ 7h30, le corps à faim, je prends une bonne dizaine de minutes pour bien me ravitailler.
Les km suivant passent assez vite, je double, je peux courir à mon rythme, les paysages sont incroyables, la météo est parfaite, le corps et l'esprit vont bien, le top !!!
On arrive enfin à Massebiau, KM 70.
Il ne reste que 10km, mais les 2 plus grosses difficultés du jour nous attendent.
D'abord la Cade, 3km de sentier mono-trace pour 800 de D+. Le corps penché en avant, je pousse sur les cuisses et les batons. Le cardio monte lui aussi. Mais c'est pas grave, ça sent la fin.
Puis le relief se fait plus doux pendant 1 ou 2 km et nous arrivons au dernier ravitaillement solide (KM 73).
Je recharge vite fait en eau et zappe volontairement l'alimentation solide. Il reste 7 km, ca va le faire.
J'entame une belle descente bien technique. L'organisation y a placé des cordes pour se retenir tellement ça glisse. Malheureusement, ça bouchonne beaucoup et je vais resté "coincé" dans ce groupe jusqu'en haut de la dernière difficulté.
Et justement, on arrive au pied du tant redouté Pouncho !!!
Une cote des 300m de D+, mais avec des marches énormes. Inutile de prendre les batons, c'est de l'escalade.
J'avance au rythme du groupe. En même temps, on va pas se mentir, ça permet de soufler !!!
Enfin, KM 77, on arrive au sommet. Je double mon petit groupe et attaque la dernière descente (ou presque)!
Je pensais finir en roue libre, grosse erreur: des grosses marches à sauter, des petites cotes, des relances .... le kit du parfait destructeur de quadriceps !
Allez, une dernière relance pour monter jusqu'à la grotte du Hibou, puis, une descente un peu plus roulante, jusqu'à l'arrivée.
Je franchi la ligne en 11h28, satisfait de ma course.
Stéphane
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