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Raconte moi ta course #8 : Nico en TOP10 aux Vallées

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Étymologiquement, LE CORNEC est un nom de famille breton, diminutif de coin, angle, qui a pu designer une maison située à l'angle de deux rues. Et celui qu'on vous a trouvé sait arrondir les angles même s'il est sacrément affuté.

A l'ACHV Nouvoitou, LE CORNEC plus connu sous le nom de Nico (dit Nico LC) est en effet une sacrée charpente, dotée d'une une barbouze qui cache un sourire accueillant, qui fait partager une sérénité éclatante, un coureur qui aime les trails aussi long que ses jambes. Un gars comme on les aime à ACHV Nouvoitou, qui n'a pas le melon mais de l'énergie à revendre, et qui, vous allez le voir, derrière ses belles courses et belles perf' se cherche encore, se teste encore, sous l'impulsion et l’étincelle des coachs Fred et John. C'est à ça que sert un club et des coachs : préparer le fond, la base, et un jour poser une idée là, sur la table ou au creux de l'oreille, une proposition, à toi de voir si tu la prends. T'es pas obligé. Mais d'ailleurs, qu'est ce que tu perds à la tester ?

Vous avez probablement lu dans le dernier récit du week-end trail les exploits de Nico aux Trail des vallées ? non ? Allez-y, c'est ici, je vous le conseille. Cliquez ici

Alors la Rédac' a rappelé Nico au micro pour une petite explication de texte sur son TOP10 au Trail des Vallées sur le 65km - 1600D+. Nico ? C'est quoi cette histoire d'aller voir devant si l'air est frais ? Paraitrait que le compétiteur se soit fait piqué au vif par les coachs ? Défi lancé, Défi relevé ? Et en parlant d'air, c'est quoi cette histoire de salle hypoxie ? hummm intriguant.

@Nico ? c'est bon ? t'as retrouvé ton souffle ? t'es redescendu de ton nuage ? on a quelques questions pour toi. T'es prêt ? Ne part pas trop vite cette fois, faut qu'on arrive à te suivre [pour info, la rédac' lui a envoyé les questions à 17h, il acceptait d'y répondre à 22h22, le mail tombait à 01h10 🤣🚀].

Raconte moi ta course #8 : Nico en TOP10 aux Vallées
  • D’où t’es venu l’idée de faire cette course ?

Deux copains ont fait le TDV l'année dernière et m'ont dit qu'il était très sympa, proche de rennes (donc plus facile à organiser pour la vie de famille). Ils disaient qu'il était difficile [voir la description que Christelle en fait ici : très cassant comme Guerlédan, très boueux comme le Glazig et accidenté comme le TKAL, ndlr]. Je dois avouer que quand on me dit que c'est compliqué ça me plait encore plus [le coté sado du traileur qui ressort, que Fred aime cultiver chez nous, ndlr]. Du coup j'ai foncé et avec le beau frère on s'est inscrit. Quand j'ai appris que Fred était aussi de la partie je me suis dit que je ne me trompais pas, connaissant le coach un peu sado sur les bords.

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article à relire du Menestrail, ici

où Fred, en plus d'avouer qu'il est ancien, confirmait qu'il est mazo.

"J'ai pris beaucoup de plaisir et pourtant les conditions étaient dantesques...je pense consulter un psychologue, y'a un truc 😜. Un peu mazo sur les bords l'ancien.

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  • Est-ce un trail objectif de la saison ou un trail d’approche d’un plus gros défi ?

Ce trail n'était pas un objectif pour moi mais plutôt un trail long de fin de bloc. Mon objectif de l'année c'est  l'Euskal trail dans le pays basque fin mai où je suis inscrit sur le 130km avec 7800D+ [ouch, joli, ndlr]

Raconte moi ta course #8 : Nico en TOP10 aux ValléesRaconte moi ta course #8 : Nico en TOP10 aux Vallées
  • Comment l’as-tu préparé ? Plus précisément, peux-tu nous dire ce qu’est la salle hypoxie Rebirth Canopia et qu’est-ce que ce que cela t’apportes dans ta prépa ?

Sur le premier bloc j'ai fait beaucoup de salle en hypoxie (vélo, PPG, circuit training) avec entre autre un protocole RSH (sprint à haute intensité en hypoxie) en gros des répétitions de sprints courts sur tapis dans une salle hypoxique. J'ai la chance de travailler avec ceux qui ont créer le centre Canopia (pôle de santé) où il y a la salle de sport Rebirth.

#MomentCultureOxy n°1 : La salle hypoxique est une salle dans laquelle le taux de dioxygène (O2) dans l'air est artificiellement maintenu à un niveau aussi bas qu'en haute altitude (souvent équivalent à 2 300–3 500m), afin d'augmenter, dans l'organisme des sportifs qui l'utilisent, le taux de globules rouges dans le sang et donc le transport d'oxygène vers les muscles.

Raconte moi ta course #8 : Nico en TOP10 aux Vallées
Raconte moi ta course #8 : Nico en TOP10 aux ValléesRaconte moi ta course #8 : Nico en TOP10 aux Vallées

Mes amplitudes horaires de travail sont assez large, s'entrainer en semaine peut être compliqué. Avec cette salle juste a coté du boulot il a pas été très compliqué de me convaincre. Etant plus attiré par les trails de montagne plutôt que le marathon quand j'ai su qu'il y avait une salle hypoxie j'ai foncé et en discutant avec le responsable de la salle il m'a d'autant plus convaincu sur les effets bénéfiques de s'entrainer en hypoxie, notamment quand on fait du trail. La salle hypoxie simule l'altitude avec une baisse du taux d'oxygène dans air. [#CQFD, ndlr]

Le but n'étant pas de développer le nombre de globule rouge, il faudrait y rester au moins 10 jours [et donc qu'on vienne te jeter des cacahuètes comme au zoo, pour que tu t'alimentes, ndlr] mais de développer les capacités musculaires et augmenter ma VO2 max, en gros augmenter mon seuil.

#MomentCultureOxy N°2 : La VO2max, c’est la quantité maximale d’oxygène que l’organisme peut utiliser par unité de temps. Pour faire simple, c’est la quantité d’oxygène que les poumons sont capables d’inspirer, transmettre dans le sang et que les muscles vont devoir capter. Si les adultes sédentaires présentent des valeurs de l’ordre de 30 à 40 mL/min/kg, les athlètes élites en sport d’endurance (course à pied, trail, ski de fond,...) affichent des valeurs records de l’ordre de 85 à 90 mL/min/kg. Entre ces 2 extrêmes, on trouve la majorité des coureurs, et peut-être vous, avec des valeurs entre 40 et 65 ml/min/kg.

Il semblerait qu'un effort à 70% en salle hypoxie serait équivalent à du 100% en air ambiant, donc il est plus facile de faire des séances courtes et efficaces avec un réel bénéfice pour le corps. Pour ma part j'ai vu ma VO2 max et mon seuil augmenter. Au début c'est dur, on est vite essoufflé mais au fil des séances on s'habitue rapidement.

  • Comment s’est passé ta course, tes sensations ?

Pour le trail des vallées je savais pas trop comment aborder la course, j'aime bien partir prudemment et remonter petit à petit. Mais après discussion avec Fred et John, les deux m'ont convaincu de partir devant quitte à exploser et abandonner. Ils voulaient peut être me voir me rétamer, ce qui est sadique 😈 [en plus là, ils s'y étaient mis à 2 !! 😎, ndlr]. Mais je doute que ça soit ça.

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"L'homme jeune marche plus vite que l'ancien, mais l'ancien connaît la route."

Proverbe africain

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Du coup j'ai écouté les coachs [les anciens, ndlr] et j'ai décidé de partir plus vite que d'habitude et voir ce que ça donnerait . Je crois que le fait de me dire que j'allais certainement sauter m'a aidé dans la tête à prendre la course avec plus de légèreté sans pression. j'ai donc décidé de partir avec mon beau frère qui lui court beaucoup plus vite et réalise très régulièrement des top 10.

Raconte moi ta course #8 : Nico en TOP10 aux Vallées
  • T’es resté assez stable dans le classement, entre la 14eme et la 10ème place. Tu savais que t’étais bien classé ? Comment tu t’informais en course ?

Au début de la course je n'ai pas du tout pensé au classement mais plutôt à quand j'allais prendre le mur. Les 30 premiers km sont assez facile et j'arrivais à tenir des bonnes allures, c'est après avoir passé Dinan que cela se complique avec les singles très casse pattes, après le petit coucher de soleil sur la ville de Dinan est pas mal non plus.

Au ravito du 45km la nuit se met à tomber et le froid avec, mais je me sentais bien les jambes étaient là. A ce niveau de la course je savais que j'étais dans le top 15 vu que je n'ai pas croisé grand monde [ca nous arrive aussi à nous quand on est dans le dernier quart 🤣, nous, le commun des mortels, ndlr]. Bon, mis à part les solides du 115km qui semblaient être dans le dur. Les 20 derniers ont été plus dure avec la nuit et un terrain boueux, petite frayeur au 50ème où ma cheville a bien tourné mais plus de peur que de mal [tant que ca fait pas un tour complet, .. ca passe, ndlr]. J'avais un France-Écosse avec une bonne bière qui m'attendaient.

Quand j'ai vu le classement à l'arrivée j'étais quand même sur le cul et étonné de voir que j'avais réussi à faire un top 10. Il faut être honnête et sans les coachs je n'aurais pas abordé la course de la même marnière et le résultat n'aurait pas été le même donc merci à eux.

Raconte moi ta course #8 : Nico en TOP10 aux Vallées
Raconte moi ta course #8 : Nico en TOP10 aux ValléesRaconte moi ta course #8 : Nico en TOP10 aux Vallées
  • Qu’en retiens-tu et qu’aurais tu à dire à ceux/celles qui voudraient faire cette course (65km) ou ce trail (Trail des Vallées) ?

Énorme expérience, le TDV est vraiment un trail au top, difficile avec des passages très techniques, à faire quand on est en forme car très cassant. Les bénévoles sont au tops. Faire un trail avec un départ d'après midi et une fin de nuit est une expérience intéressante car la nuit rajoute de la difficulté au moment où tu es dans le dur. La question de partir plus vite pour avoir moins de nuit est à prendre en compte [Ah oui tiens bonne idée ça, partir vite, puis accélérer ensuite 🤣, ndlr]. C'est un trail pour faire bosser la tête. 


Moralité : c'est avec une mentalité de mazo qu'on se lance des défis qui font bosser le mental.

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Raconte moi ta course #6 : Valérie nous fait un festival en misant tout sur le 21

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Des fois il faut se lancer, se dire que :

- la course à pied, c'est pas comme au turf, on est pas obligé de viser le tiercé pour se faire plaisir, les podiums on leur laisse, nous c'est plaisir et dépassement de soi;

- la course à pied, c'est pas comme au casino, on ne fait pas appel qu'au hasard, on ne mise pas tout sans prépa, on ne fait pas tapis au risque de finir carpette dans le fameux mur;

- la course à pied, c'est pas comme au cinéma, on est pas des stars, on peut se faire doubler sur notre trajectoire (voie) mais pas la voix, et que pour nous, courir c'est une "Fraicheur de vivre", comme le disait Hollywood d'ailleurs, mais celui qu'on rumine, pas celui qu'on reluque.

Et pour autant, Valérie a fait le combo pour son 1er défi sur la distance :

- elle a misé sur le bon cheval, John pour le plan (le pur-sang grand sur pattes), Françoise pour les séances du jeudi (la sagesse petite sur pattes) et son écurie l'ACHV Nouvoitou,

- elle a tout misé sur le 21, en tentant de faire tapis sur son premier semi-marathon, non loin du casino,

- elle a décidé de tourner son film à l'américaine [Olé ! Si Señor, comme disent les anglophones, ndlr] précisément à Deauville, haut-lieu du festival du cinéma américain.

Valérie s'est lancé le défi en 2024 de courir son 1er semi-marathon à Deauville le 17 nov 2024, 8h00 sur la ligne de départ, motivée, la banane et bien entourée du reste de l'écurie ACHV. Article à relire ici.
Valérie mettra 2h13 pour boucler les 21,095km. On voulait en savoir plus, alors on a envoyé la rédac' mais les paparazzis sont revenus bredouilles.

Valérie ? t'as révisé ton scénar' ? Prête pour notre petit jeu d'acteur ? Les micros sont branchés ? la conf' de presse peut commencer ? Et allez, silence sur le plateau !!! Hey, .... Ca tourne !!!

Raconte moi ta course #6 : Valérie nous fait un festival en misant tout sur le 21
Raconte moi ta course #6 : Valérie nous fait un festival en misant tout sur le 21
  • D’où t’es venu l’idée de faire cette course ?

Ça faisait longtemps que l’idée me trottait dans la tête ! [en référence à l’hippodrome de Deauville bien sûr, ndlr]. Un dimanche matin en courant avec mon groupe habituel, les filles discutaient de leur éventuelle inscription au Semi de Deauville. L’une d’entre elle m’a dit :

#MomentCinéma : "Alors si je peux me permettre de te donner un conseil, c'est : oublie que tu n'as aucune chance, vas-y, fonce ! On sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher" [blague de la rédac', bien entendu qu'elle ne lui a pas dit ça pour la convaincre]

L’une d’entre elle m’a convaincue en m’affirmant qu’il n’y avait aucune raison que je n’y arrive pas. Je me suis donc inscrite… J’ai admis que c’était l’occasion de me lancer.

  • Comment l’as-tu préparé ?

J’ai suivi autant que possible le plan de John, un plan en 2h10 [Et il était pas mal ce plan, car Valérie finira en 2h13 ! Bravo Prez, ndlr]. La préparation n’est pas si difficile que ça finalement. Le plus compliqué est de tenir la fréquence des entrainements (au moins 3 fois par semaine) et de s’imposer ces rendez-vous dans l’emploi du temps. Heureusement, il y a le groupe. Je pense que pour une première course de cette envergure, c’est important d’appartenir à un groupe d’entrainement [Stronger together, comme disent les démocrates espagnols pour entrer à la casa blanca, ndlr]. Ça oblige à chausser les baskets même les jours où la motivation n’est pas là. J’ai également écouté les conseils d’anciens marathoniens [Kipchoge ? non plus vieux encore ? ben Philippidès alors ? non ? encore plus vieux ? ben Christian alors ! 🤣, ndlr].

#MomentCulture : je ne vais pas vous faire l'affront de vous expliquer qui est Christian. On sait qu'il aime le marathon, mais tout le monde sait très bien qu'il achète se médailles de marathon sur Vinted. Mais alors qui est Philipidès ? en effet ca peut servir pour comprendre la blague. Car a priori, malgré son age proche de la sagesse, Christian ne peut pas être un marathonien plus ancien que Philippidès, ce dernier étant un hellène qui aurait couru de Marathon à Athènes sur une distance d'environ 40 km pour annoncer la victoire contre les Perses à l’issue de la bataille de Marathon lors de la Première Guerre médique. Épuisé, il serait mort après avoir délivré son message et serait donc le 1er marathonien. La légende raconte qu'il avait pourtant pris son dossard pour Deauville. Mais la légende ne dit pas s'il avait fini par prendre sa licence à l'ACHV et demandé un plan à John ou Bruno. A priori, sans trop risque, la réponse est non.

Mais l’entrainement est capital : il doit permettre de se connaitre physiquement et de savoir précisément ce qu’on doit faire pour durer.

  • Comment s’est passé ta course, tes sensations ?

Ma course s’est bien passée, tant sur le plan physique que sur le plan psychologique : j’ai tenu jusqu’au bout. Mon entrainement m’avait permis de connaitre précisément l’allure qui me permettait de finir le Semi : je m’y suis tenu scrupuleusement, quitte à ralentir lorsque j’allais trop vite ! Les 12 premiers km se sont bien passés. J’ai eu une baisse de forme sur le 13ème km. Le ravitaillement suivant m’a fait du bien mais les derniers km ont été assez durs physiquement. Mais je ne me suis pas effondrée, ni même arrêtée pour marcher ! [Bravo !!, car comme le dit Bruno, ... je vous laisse cherche la ref ici]

  • Qu’en retiens-tu et qu’aurais tu à dire à ceux/celles qui voudraient la faire ?

Qu’il faut se lancer ! Le plus dur, c’est de prendre la décision de s’inscrire ! [Bon désormais, le plus dur c'est d'avoir un dossard quand même, ndlr 🤬]. En plus, j’ai peut-être attrapé le virus, je me suis inscrite au semi de Vannes en septembre prochain ! A partir du moment où l’entrainement est globalement bien suivi, le Semi reste une course à la portée du plus grand nombre. La principale difficulté est l’assiduité. Ça se passe essentiellement dans la tête.

Publié dans course, défi, récit, semi-marathon

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Raconte moi ta saison #1 : Marine nous a déjà adopté

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Hey les amis, l'ACHV s'est doté d'un blog pour informer ses adhérents et donner envie aux futurs. Oui, car il y en aura forcément des futurs. Chaque année, aux forums des assos, c'est des pleins filets que nos chalutiers Christelle, Fred, John, Marie, Aurélie, Isabelle, Patrice, Françoise, Albane, Tony, Christian.... remontent à bord [la liste est longue, j'en oublie, ils se reconnaitront et on les remercie, ndlr]. 

Raconte moi ta saison #1 : Marine nous a déjà adopté

Des pleins filets de recru.es, qui n'ont pas résisté à ce sourire, ce mot sympa, cette promesse d'un club sans melon qui propose de cadrer l'activité de course à pied avec sérieux et rigolade, d'une manière ludique et régulière : la piste, la route, la PPG, le trail, le cross, des conférences pour préparer une saison, et tout pleins de moments conviviaux.

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"Il faut bien courir après quelque chose ..."

Nicolas Rey, Courir à Trente ans

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Il faut bien courir après quelque chose, mais une fois le quelque chose défini, il s'agit de courir bien après ce quelque chose. Pour y arriver, quoi de mieux que l'ACHV Nouvoitou. L'équipe des coachs nous accompagne dans les jambes et dans la tête, sur la piste et en dehors, notamment à travers des conférences-débats internes pour savoir "Comment courir juste" au delà de juste courir (thème 2024), "Comment planifier ma saison sportive" (teaser du thème 2025), "Comment tartiner des crêpes" (2nd teaser du thème 2025) [venez, ca va être top, ndlr].

Raconte moi ta saison #1 : Marine nous a déjà adoptéRaconte moi ta saison #1 : Marine nous a déjà adopté

Je vous l'ai dit : Pour y arriver, quoi de mieux que l'ACHV Nouvoitou. Vous en doutez encore ? OK. Alors la rédac' a convoqué une recrue au micro. Une de celles et ceux que l'équipage LEBRETON a fait monter à bord du navire ACHV Nouvoitou lors du forum des assos.

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"Nous méritons toutes nos rencontres. Elles sont accordées à notre destinée."

François Mauriac.

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Qui ? Marine, nouvelle adhérente saison 2024-2025.

Raconte moi ta saison #1 : Marine nous a déjà adopté

@Marine ? La rédac' te confie la plume. Dis nous pourquoi et comment tu as rejoint nos rangs. Je t'ai laissé le temps d'aller t'échauffer. Attention, on part pour une pyramide de 4 questions avec 30" de recup entre et sans répétition. Allez c'est parti, et avec le sourire.

Raconte moi ta saison #1 : Marine nous a déjà adopté
  • D’où t’es venu l’idée de t’inscrire à l’ACHV et pourquoi ce club ?

Alors, je cherchais une nouvelle activité sportive dans le coin et j’avais très envie de découvrir le trail. Je courais un peu de temps en temps, et je me suis dit que ça me motiverais de courir avec du monde. J’hésitais avec une autre asso [on ne citera pas de nom pour ne pas faire de jaloux, mais on me dit dans l'oreillette qu'elle n'a pas hésité longtemps, ndlr]. Lors du forum des assos, j’ai rencontré Christelle et Fred [ah, on y arrive, le chalutier polyvalent, qui utilise tous les moyens possibles pour remonter la pêche du jour, que ce soit le chalut, la drague, le filet, le casier, ... les crêpes, les bières, ..., mais surtout, le sourire. ndlr]. Ils ont su me donner envie et me rassurer sur les points que je craignais. De plus, le fait d’être encadrer par des pros [la rédac décline toutes responsabilités sur des appellations abusives des auteurs, ndlr] était important pour moi, ça évite de faire n’importe quoi 👍, n’importe comment et de se blesser… 😀

  • Après une demi-saison, t’en pense quoi ?

Je ne suis pas déçue du tout ! J’ai découvert la piste, que je ne pensais pas aimer, mais  finalement j’y trouve du plaisir (et un peu de souffrance aussi faut pas croire …) et c’est incontournable si on souhaite s’améliorer. J’aime particulièrement les entrainements de trails, ils répondent tout à fait à ce que j'avais en tête. Je trouve agréable le fait de travailler sur des boucles pour que personne ne reste seul quelque soit son niveau. Il n’y a pas de jugement, l’ambiance est très bonne, les gens sont bienveillants et très sympas.  

  • Est-ce que tu prépares une course, as-tu un objectif ?

Je suis inscrite à trois trails de courte distance. Je suis encore dans la découverte, mon but sur ces trails c’est d’arriver au bout et de prendre du plaisir [Voilà un bel objectif. Bravo. En espérant que tu gardes toujours cette envie, finisher + plaisir, ndlr]. Je souhaite faire un semi-marathon d’ici la rentrée prochaine mais je viens de rater l’inscription de celui de Liffré… je n’ai pas couru assez vite pour attraper un dossard ! Sinon mon objectif principal c’est de m’améliorer… y a plus qu’à s’entrainer !

  • Qu’aurais-tu à dire à ceux qui réfléchissent à faire le pas de se licencier à l’ACHV Nouvoitou ?

Ne réfléchissez plus ! Venez essayer, vous allez nous adopter !

 

Alors futures recru.e ? Convaincu.e ?
C'est passé peut-être inaperçu, mais je vous invite à relire la dernière phrase de Marine. "Vous allez nous adpater !".
Elle conjugue déjà le nous à l'ACHV. Elle se sent déjà nous. Elle n'a pas encore porté les couleurs noir et blanc sur une course, que déjà elle se sent nous. Attend qu'on l'amène à la Pastourelle, tu verras qu'elle est pas prête de changer d'avis !
C'est ça l'effet ACHV Nouvoitou.
Moins de 6 mois, et on se sent ici comme chez nous, parmi nous, entre nous.
Un club bienveillant et accueillant et qui, part une démarche collective, aspire à faire en sorte que chacun individuellement trouve ce qu'il était venu chercher.
Trouver individuellement ce quelque chose après quoi il faut bien courir.
Et trouver
collectivement comment courir bien et juste après ce quelque chose.

Publié dans Trail, défi, nature, récit, adhérant

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Raconte moi ta course #5 : Angélique fait la créative

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Mon premier n'est pas primo-accédante de cette distance [donc mon premier est une première, ndlr].
Mon second a beaucoup d'imagination.
Mon troisième se fait soir et matin, de ferme en château, pour du pain et pour de l'eau.
Mon quatrième est un corvidé assez bavard.
Mon tout est une ACHVienne sur la distance phare de cette course locale.

JE SUIS, JE SUIS, JE SUIS ????

Raconte moi ta course #5 : Angélique fait la créative

OUI !!! Angélique sur la CREATIVE 10km de Chantepie (25ème édition en 2024). 🏆

Le tracé 2024 n'était pas exactement le même qu'en 2023, mais surtout la route un peu humide ne séchait pas malgré un vent à décorner des licornes [c'est le coté CREATIVE qui pousse à revoir les expressions, ndlr]. Comme le dit souvent John "tous les ans on se le dit : Tous à Chantepie". Et cette année, Angélique n'était pas seule, mais bien accompagnée de 29 copains/copines de ACHV Nouvoitou. C'est aussi pour ca qu'on y va à la CREATIVE de Chantepie fin novembre.

A relire : http://club-achv-nouvoitou.over-blog.com/2024/11/24-novembre-2024-tous-a-chantepie.html

Raconte moi ta course #5 : Angélique fait la créativeRaconte moi ta course #5 : Angélique fait la créative

Alors Angélique ? T'as attaché tes cheveux? car la première question peut décoiffer quand on est pas habitué, et bien plus que le vent de ce 24 novembre 2024 ! A toi la plume !

PS : photo non contractuelle par manque de cliché représentant la dite course.

Raconte moi ta course #5 : Angélique fait la créativeRaconte moi ta course #5 : Angélique fait la créative
  • D’où t’es venu l’idée de faire cette course ?
En adhérant au club il y a 4 ans, j’ai vite compris que la course de Chantepie était une véritable tradition pour les membre de l’ACHV. On m’a vanté cet évènement organisé par nos voisins, avec un parcours roulant, propice aux RP [Record Personnel, ou PR pour Personal Record pour le hispanophones, ndlr]. Le fait que l’on soit très nombreux du club à nous y rendre (aussi bien en coureurs qu’en supporters) est très motivant.
 
  • Comment tu l’as préparé ?  
Je n’ai pas suivi de plan spécifique, j’ai seulement veillé à être assidue aux séances de fractionnés et en tâchant de faire une sortie longue par semaine. J’entends d’ici la voix de nos coachs, qui diraient « si tu veux vraiment progresser, rajoute une autre sortie dans la semaine » ! j’y travaille, mais je cours après le temps !
[l'occasion de rappeler aussi un conseil de nos coachs, c'est de savoir conjuguer avec nos vies, nos occupations, et que le plus important c'est que tout ca soit en harmonie, ndlr]
 
  • Comment s’est passé ta course, tes sensations ?  
La première partie a été difficile pour moi ! j’ai fait une erreur de jeune coureuse, je me suis laissée embarquer par la vague… mon cardio est très (trop) vite monté, j’étais en souffrance …. Mais l’ambiance de la course m’a permis de tenir bon. J’ai ensuite pu reprendre un rythme satisfaisant. J’ai terminé en 54 mn, soit 3 mn de plus que l’année dernière sur la même course (mon RP sur un 10 km). Comme diraient d’autres, sans doute à cause du vent, qui était assez prononcé ce jour-là ! 🤣
 
  • Qu’en retiens-tu, et qu’aurais-tu à dire à ceux qui voudraient la faire ?
J’en retiens qu’il faut savoir accepter d’être parfois moins performant qu'à d'autre moment. On ne peut pas toujours battre son RP 😉. Mais je suis quand même déterminée à faire mieux l'année prochaine, cette course me sert de référence pour mesurer mes progrès. 
C’est une course que je recommande, aussi bien à ceux qui débutent, qu’aux plus aguerris, car elle est à la fois conviviale et compétitive. L’organisation est top, et c’est une bonne occasion de retrouver les copains du club !

Publié dans 10k, course, défi, récit, urban, route

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Raconte moi ta course #4 : Antoine se fait un bain de boue aux origines du Menestrail

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Météo du Samedi 7 décembre 2024 à Moncontour : "maussade, quelques pluies avec une température fraiche". Vous me voyez venir ? Ca sent le Menestrail à plein nez cette affaire ! En effet, se lancer un défi, c'est parfois aller faire une classique, une course connue de tous, mais qui nous fait de l’œil depuis longtemps. C'est ce qu'Antoine a fait sur le Menestrail (25km 800D+).

Raconte moi ta course #4 : Antoine se fait un bain de boue aux origines du Menestrail
Raconte moi ta course #4 : Antoine se fait un bain de boue aux origines du Menestrail

Le Menestrail, c'est certes le nom du rassemblement qui a lieu à Moncontour début décembre de chaque année. Mais c'est aussi le nom de l'un des formats proposés, celui qu'à choisi Antoine. Et il a bien fait : quoi de mieux que de commencer par le format originel.

#MomentCulture : "C’est la course par laquelle tout a commencé il y a déjà 20 ans. On pourrait résumer le Menestrail ainsi : une montée de 11 km jusqu’au col du Mont Bel Air (point culminant du département), un ravito et la descente vers l’arrivée, mais ce serait trop simple… . La 2ème partie est piégeuse et technique. Il ne faut pas avoir grillé toutes ses cartouches dans la 1ère partie, sinon le retour vers la Cité va devenir un chemin de croix."

Antoine ? C'était pourtant écrit noir sur blanc "La 2ème partie est piégeuse et technique" 🤣. Allez, à toi la plume !

  • D’où t’est venue l’idée de faire cette course ?
Le Menestrail, c’est un grand classique, un peu le Paris-Roubaix du trail breton.
Il est réputé pour ses conditions difficiles : beaucoup de boue, du vent, de la pluie… Bref, pas forcément mon kiff !
Mais je voulais le tenter au moins une fois, juste pour voir. Grâce au groupe WhatsApp du club, j’ai vu qu’il y avait d’autres motivés, alors je me suis lancé !
 
 
  • Comment l’as-tu préparé ?
J’ai pas fait de préparation spécifique pour cette course. Je participe régulièrement aux séances du mardi et du samedi, et je complète avec des sorties d’endurance.
Depuis la rentrée, j’ai aussi ajouté du renforcement musculaire, une nouveauté pour moi, et ça m’apporte beaucoup.
J’ai également participé aux trails de Neveztell (en octobre) et de Corps-Nuds (en novembre), ce qui m’a permis de travailler un peu le rythme [en conditions grasses, ndlr].
 
  • Comment s’est passée ta course, quelles ont été tes sensations ?
On m’avait prévenu : « Tu vas voir, c’est la grosse gadoue. »
Dans ma tête, je me disais : « Oui, oui, je cours à Nouvoitou moi, je sais ce que c’est, la boue ! »
Grosse erreur.
Bref, me voilà sur la ligne de départ, sous une pluie battante, avec un vent à décorner les bœufs et un ciel noir à l’horizon. Ça promet.
Les premiers kilomètres sont plutôt descendants et roulants. On traverse Moncontour.
C’est parti plus vite que je ne le pensais, et je me retrouve autour de la 100ème place.
Ensuite, le profil devient plus montant, avec des chemins encore « courables », jusqu’à atteindre le point culminant : la chapelle du Mont Bel-Air (km 12), qui marque la mi-parcours. Là, je prends une bonne averse de grêle et lutte contre un vent glacial. Un vrai Menestrail, comme diront certains !
À ce moment, je suis en 66ème position. J’ai plutôt bien géré cette première partie et je me sens prêt pour la suite.
Mais la deuxième partie, c’est une autre histoire. Beaucoup plus technique, et surtout… beaucoup plus boueuse. C’est du drift permanent pour rester debout, ce qui consomme pas mal d'énergie. Quelques passages dans des rivières permettent de nettoyer les chaussures, mais l’effet est très éphémère.
On enchaîne des côtes bien raides en sous-bois et des descentes ultra-glissantes, où des centaines de traileurs ont piétiné le terrain pour le transformer en un toboggan de boue.
Au bout de 18 km, je commence à saturer. Physiquement, je suis bien entamé, et mentalement, la boue devient pesante.
Les derniers kilomètres semblent interminables : 24, 25, 25.1, 25.2 … Mais où est cette fichue arrivée ?
Enfin, la voilà. Après le passage obligé dans une mare de boue (l’apothéose de ce trail !), je franchis la ligne en 76e position. [costaud !!! bravo, ndlr]
 
  • Qu’en retiens-tu, et que dirais-tu à ceux qui voudraient tenter l’aventure ?
Chaque trail est unique, et le Menestrail c'était une découverte pour moi cette année.
Est-ce que j’ai envie d’y retourner ? C’est encore trop tôt pour le dire. C’est une épreuve exigeante : beaucoup de petites relances pour franchir un talus, un rocher, une mare de boue, ou simplement rester debout et ne pas glisser.
C’est épuisant et c’est pas mon terrain de jeu préféré.
Mais parce qu’il est dur, tu vas apprendre sur toi. Tu vas te dépasser, et tu seras fier d’aller au bout. Ca va renforcer ta confiance et ta motivation, des qualités qui serviront pour les prochains défis.
Alors pour 2025 ? On verra bien !
Raconte moi ta course #4 : Antoine se fait un bain de boue aux origines du Menestrail
Raconte moi ta course #4 : Antoine se fait un bain de boue aux origines du Menestrail

#MomentSanté 🚑 : Pour une bonne récupération, pensez à doubler le volume de bière avalé du même volume en eau. Beaucoup auront raté ce commentaire crucial 🤣.

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Raconte moi ta course #3 - Estelle se met au vert et au Marathon

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Hey les amis, on quitte aujourd'hui les sentiers des traileurs pour revenir en ville, même si je vous promets qu'elle va nous mettre au vert. Qui ? Estelle. Où ? au Marathon vert de Rennes.

Quand je lui ai demandé de nous raconter son expérience, sa prépa, ses sensations de course, son humilité a pris le pas :"je n'ai pas la prétention d'être mise en avant comme ca 😜". Mais vous l'avez compris, l'esprit de cette série "Raconte moi ta course, ton défi" n'est pas de mettre en avant des individualités. L'individu est un prétexte pour nous raconter une expérience qui parait au départ singulière, pour que nos ACHVien.iennes s'identifient, se visualisent (pour leurs futurs défis), se remémorent (pour ceux ayant déjà vécu ces sensations).

Alors c'est parti ? "Alright" me dit-elle dans un espagnol impeccable 🤣. La course du jour, c'est donc le Marathon Vert de Rennes qu'Estelle fera en 3h38, mieux que son objectif.

#MomentCulture de la rédaction : Créé en 2011, cette course de 42.195km (un marathon quoi) doit la couleur de son nom au fait que l'organisation s'est tournée vers des enjeux de développement durable avec la plantation d'arbres en Éthiopie (1 km=1 arbre). En 13 ans, les participants au marathon vert ont permis la plantation de 1 581 318 arbres en Éthiopie, mais aussi au Portugal, en Inde, en Allemagne ou encore en France.

Estelle ? t'as eu le temps de chauffer ta plume, de faire tes gammes ? Je voudrais pas que tu te claques sur la première question. "Are you ready ?". Bon apparemment elle ne comprend pas si bien l'espagnol que ca 🤣. Estelle, à toi la plume !

Raconte moi ta course #3 - Estelle se met au vert et au MarathonRaconte moi ta course #3 - Estelle se met au vert et au MarathonRaconte moi ta course #3 - Estelle se met au vert et au Marathon
  • D’où t’es venue l’idée de faire cette course ?
J’ai toujours appréhendé le marathon comme LA course [THE race, ndlr pour les hispanophones] qu’on convoitise, un peu de loin, en se disant : wow, je ferai ça un jour. Puis, y a eu la Pastourelle en mai dernier. Le lien ? J’ai adoré, mais j’ai eu le « malheur » de dire à Bruno qu’on avait trop marché. 🤣 Ce à quoi il m’a répondue : « Bah tiens, viens donc faire un marathon ! Là, interdiction de marcher » (il m’avouera plus tard que la marche est quand même autorisée… sur les ravitos). Et puis voilà, se présentent les inscriptions au marathon vert de Rennes… J’ai réfléchi 3 bonnes semaines, et puis je me suis lancée dans l’aventure ! 
 
  • Comment l’as tu préparée ? 

Avec un plan sur 16 semaines, et pas n’importe lequel ! Celui préparé par Bruno (ça fait deux fois que je le cite, j’espère qu’il sera bien référencé après ça 🤣). C’était juste génial. J’ai pu bénéficier d’un programme de 5 à 6 séances par semaine, adaptable selon les retours quasi quotidiens. Je lui faisais un récap par mail le dimanche et on embrayait sur la suite. Au début, je n’étais pas confiante, notamment parce qu’apparemment, j’ai « un cœur de poule » mais les efforts ont commencé à payer. À la fin de la prépa, j’étais gonflée à bloc, en pleine forme, et prête pour le jour J.

J’ai très bien vécu cette phase d’entraînement et la discipline qu’elle induisait m’a ensuite manquée au bout de 2 jours ! Le plus dur, c’était de trouver la bonne organisation pour caler les séances, notamment avec le travail. Enfin, j’ai eu la chance de pouvoir m’entraîner sur les 2/3 de la prépa avec Eva qui n’a malheureusement pas pu poursuivre pour cause de blessure 😥. S’entraîner à plusieurs, surtout avec un binôme (avec option métronome) comme Eva, c’était un gros plus !

Raconte moi ta course #3 - Estelle se met au vert et au Marathon
  • Comment s’est passée ta course, les sensations ?
Encore mieux que ce que je pouvais imaginer ! J’ai apprécié l’entièreté de la course. Tout était aligné : la forme, le beau temps, aucun problème de digestion, la famille qui a fait la route pour me soutenir, des membres du club à fond pour encourager, l’ambiance dans le centre-ville, et bien évidemment, l’envie d’atteindre l’objectif et de prendre du plaisir. Je n’ai pas rencontré le fameux mur du 30e et j’en suis ravie.
 
#MomentCulture de la rédaction : qu'est-ce que le "mur du marathon" ?
«Frapper le mur», l'expression parle d'elle-même. Les jambes sont coupées, le moral est vidé et le tout sans possibilité de retour en arrière qui s'explique par des réserves trop faibles de glycogène. L'organisme utilise alors les graisses pour créer de l'énergie, mais ce processus est bien plus lent. Le coureur alors moins fourni en énergie doit logiquement ralentir sa cadence.
 
J’ai toutefois bien conscience que c’était une course, à un instant t, et qu’elle ne prédit pas les autres à venir [ah ? elle va nous en faire d'autres, donc. ndlr]. Je ne vivrai certainement pas les prochaines de la même manière, et le mur me tombera peut-être dessus ! Mais au moins, j’aurais vécu mon premier marathon de la plus belle des façons !
  • Qu’en retiens-tu et qu’aurais-tu à dire à ceux qui voudraient le faire ? 
J’en retiens que du positif. Avec une bonne prépa et l’envie de réussir, il n’y a pas de raisons de se dire que ce n’est pas possible. Surtout avec le soutien d’un club tel que le nôtre ! Tout est fait pour que l’on puisse s’épanouir et se dépasser, alors il faut profiter de cette superbe émulation pour se lancer de beaux défis, que ce soit un marathon, un trail, un 5 km ou un ultra (ou les cross, mais ça, c’est une autre histoire…).
 
[histoire qu'elle nous racontera peut-être car Bruno ne l'a pas seulement embrigadé dans le marathon, mais aussi le cross 🤣, trop fort ce Bruno. ndlr]

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Raconte moi ta course #2 : Vincent se met au rallye les jambes allaire

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Ce blog de ACHV Nouvoitou est en ébullition les amis ! Après "Martine à la plage" et "Alan à la Diag", voici le 2ème épisode de la série "Raconte moi ta course, ton défi", et c'est Vincent qui s'y colle pour nous raconter son WRCA 64Km 1400D+ du trail des Jambes Allaire. Après le grand machin qui court vite à la Diag, on passe au petit machin qui court vite des Jambes Allaire. Points communs : la VMA et l’humilité. Différence : la taille (du bonhomme 😀) et le format de course qu'il nous raconte.

Allaire, petite commune du Morbihan, possède une bonne bande de traileurs qui organise chaque année début novembre un joli trail avec des belles surprises. Et cette année, ils mettent au point une course trail en format rallye WRC : des spéciales chronométrées (pour établir le classement) et des sections de liaisons (chronométrées mais qui ne comptent pas pour le classement). Et ce sur près de 64km 🤯☠!!

Vidéo teaser ici

Il nous fallait un cérébral un peu fou pour tester. ACHV en regorge mais c'est Vincent s'est porté volontaire. Vincent ? lâche moi ce roadbook, met toi à nu (tout allaire) et raconte nous ça. A toi la plume !

Raconte moi ta course #2 : Vincent se met au rallye les jambes allaire
  • D'où t'es venu l'idée de faire cette course ?
Je suis toujours à la recherche d'une course période octobre/novembre, pour avoir le temps de bien la préparer après la reprise de septembre. Quand j'ai vu ce nouveau concept avec des spéciales et certaines parties non chronométrées, j'ai tout de suite adhéré... J'adore les courses un peu différentes ou il y a un travail de préparation, de réflexion avant [un cérébral, je vous l'avais dit, NDLR].
  • Comment l'as tu préparée ?
J'ai repris le plan d'entrainement de Fred de la Pastourelle (60 km) et j'ai adapté suivant mon emploi du temps. Mais comme je suis incapable de suivre un plan à la lettre, j'adapte sans arrêt en respectant fractionné/récup/sortie longue. Quelques semaines avant, l'organisation a sorti en détails les spéciales avec les distances et je m'attendais à des spéciales plus longues (au final il y avait 9 spéciales chronométrées allant de 1,3 km à 8,6 km). Sur les conseils des coachs j'ai fait plus de séances fractionnées en pyramide (du genre 4'/6'/10'/2'/8'/12'/4'). Pour une fois j'étais assez content de ma prépa.
  • Comment s'est passé ta course, tes sensations ?
Déjà je m'échauffe bien avant de commencer (ce qui est très rare sur les courses que j'ai l'habitude de faire... A ne pas répéter aux coachs [T’inquiète, ils ne lisent pas les articles du blog, NDLR])
La course démarrait par une spéciale chronométrée de 2,3km, donc qui comptait au classement. Je ne voulais pas prendre trop de points au risque de me retrouver déjà largué au classement : sur chaque partie chronométrée, le 1er marque 1 point, le 2ème 2 points... Le but étant d'avoir le moins de points.
Le speaker nous chauffe en nous expliquant que quand ils ont eu l'idée de cette course, ils espéraient nous voir démarrer en trombe... Ca a bien marché 😀
Fred m'avait dit :" il faut partir tranquille".... J'ai bien écouté mon coach je suis parti à fond 😀...
C'est parti très vite pour moi (3'35/km) trop vite.... je m'accroche à un groupe en 8ème position en essayant de perdre le moins de place et donc d'avoir le moins de points...Je n’arrêtai pas de me dire : "Put@!#🤬 j'ai 60 km à faire après!!! 🤯"
 Je résiste pour finir 4ème... J'ai mon cardio qui est monté en flèche (2 km à 3'45/km de moyenne)... J'ai maintenant 3,3km pour récupérer et là je prends vraiment le temps... Manger/boire/discuter avec les bénévoles... [on voit sur les pointages que Vincent passe de la 4eme place à la 40eme au pointage suivant sur la section non chronométrée, N intelligente pour une fois DLR]
 
Raconte moi ta course #2 : Vincent se met au rallye les jambes allaire
Raconte moi ta course #2 : Vincent se met au rallye les jambes allaireRaconte moi ta course #2 : Vincent se met au rallye les jambes allaire
Une spéciale de 8,6 km m'attends ensuite avec du dénivelé et le terrain de moto cross... On part quand on veut, il y a un tapis de chronométrage au début et à l'arrivée de chaque spéciale mais il ne faut pas fléchir dans les parties chronométrées. Je la fait en essayant de maintenir le 12-13 km/h. Finalement je mets 41'34... (12.6km/h) Quand on arrive on peut regarder le classement live sur chacune des spéciales. Là je me rends compte que je suis 7ème sur cette spéciale et que ca va être chaud d'accrocher le top 5 parce que ça va très vite devant....
 
Finalement j'ai fait 4/7/5/6/7/4/8/7/7... Je me suis fait petit kiff en bourinant (du verbe bouriner) dans la spéciale 6 de 1,3km en côte. Mais mes cuisses s'en sont souvenus après...
Je me suis rendu compte aussi que c'était très dur de repartir quand on restait longtemps au ravito, j'ai pris froid...
Je finis 7ème au final avec 55 points [il fini 14ème au temps, mais ce classement ne compte pas, mais quand même 💪NDLR]. A l'arrivée je suis un peu déçu parce que je n'ai pas réussi à ré-accélérer dans les dernières spéciales mais c'était très sympa et j'ai pris le temps de bien échanger tout au long du parcours avec les 3/4 coureurs qui finissent devant....
Une bière et une galette/saucisse à l'arrivée : c'est ça le bonheur... 😎
Raconte moi ta course #2 : Vincent se met au rallye les jambes allaireRaconte moi ta course #2 : Vincent se met au rallye les jambes allaireRaconte moi ta course #2 : Vincent se met au rallye les jambes allaire
  • Qu'en retiens-tu et qu'aurais-tu à dire à celui/celle qui voudrait la faire ?
Déjà l'organisation du trail des jambes allaire est géniale... Ils ont beaucoup de bénévoles et plein de surprises sur le parcours... 
Ils ont sorti un super roadbook en amont, très beau travail de l'orga!
C'est une course qui est vraiment à tester. On a le temps de récupérer et on peut se faire plaisir sur certaines parties...
On peut même le faire avec des copines/copains de niveaux différents et s'attendre entre chaque spéciale....
Rdv à prendre en novembre 2025...
A aller faire ou allai re faire... (Je suis assez content de ma blague 🤣)
Raconte moi ta course #2 : Vincent se met au rallye les jambes allaireRaconte moi ta course #2 : Vincent se met au rallye les jambes allaire
Raconte moi ta course #2 : Vincent se met au rallye les jambes allaire

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Raconte moi ta course #1 : Alan nous raconte sa Diag

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Hey les amis, après "Père Castor, raconte nous une histoire", on inaugure une nouvelle série d'articles pour le blog de l'ACHV Nouvoitou avec la série :"Raconte nous ta course, ton défi ...".

C'est Alan qui a accepté le challenge, et il nous raconte sa Diagonale de Fous 2024 (187km, 10 900D+) finie en 40h39 sur l'ile de La Réunion. Chapeau, Bravo.

Alan, à toi la plume !

  • D'où t'es venu l'idée de faire cette course ?

 J'ai beaucoup entendu parlé de cette course dans ma belle famille. Ils sont 5 à l'avoir déjà fait. Du coup en 2020 je décide de m'inscrire sur le bourbon (110km) avec un copain mais avec le covid la course a été annulée. Je suis quand même parti en vacances là-bas et je me suis toujours dit que je reviendrai pour faire la grande.

  • Comment l'as tu préparée ?

J'ai commencé par m'inscrire à l'ACHV en septembre 2023 😂. De janvier à Mars j'ai augmenté le volume avec pas mal de home trainer. Ensuite j'ai voulu être le plus régulier possible et j'ai mis des gros week-ends : Guerlédan le défi, le marathon du mont blanc et pour finir j'ai suivi le plan du coach (merci encore Fred) qui a duré 12 semaines avec un dernier week-end choc à l'échappée belle (9000 de D+).

  • Comment s'est passé ta course, tes sensations ?

Un début de course parfait jusqu'au km65. Des douleurs dans le dos dans la première grosse descente puis c'est parti 10km après 💪. Ensuite La météo a commencé à compliquer la course avec dans un premier temps beaucoup de chaleur très humide vers Bras Rouge et après de la pluie quand j'arrive dans Mafate. Malgré les conditions j'avance toujours bien et je suis en forme, les choses se sont dégradées au km105, mon genou a commencé à me faire mal dans les descentes. J'ai fais un ptit dodo pendant 10min au km114. Je repars en forme, j'avance bien sur le plat et les montées. Par contre les descentes, ..., c'est de plus en plus dur. Les 20 derniers km se font avec la tête. J'avais l'impression d'être au glazig (c'était très gras). Puis enfin La Redoute après plus de 40h de course. J'ai pris un max de kiff malgré un genou douloureux. C'était mon premier 100 Miles et sûrement pas mon dernier.

Raconte moi ta course #1 : Alan nous raconte sa DiagRaconte moi ta course #1 : Alan nous raconte sa Diag
  • Qu'en retiens-tu et qu'aurais-tu à dire à celui/celle qui voudrait la faire ?
 C'est beaucoup bonheur, de rencontres, d'échange, des paysages magnifiques, des cailloux bien évidemment 🤣. Ce fut 1 an de prépa aussi (merci à ma chérie pour m'avoir laissé partir courir toutes ces heures) ou j'ai pris un max de plaisir.
Si je devais donner un conseil à quelqu'un qui veut la faire : (i) il faut avoir confiance en soi et se faire plaisir à l'entraînement (en ultra la tête est le plus important) et (ii) faites des escaliers toute la journée 🤣🤣🤣🤣.
Raconte moi ta course #1 : Alan nous raconte sa Diag
Raconte moi ta course #1 : Alan nous raconte sa DiagRaconte moi ta course #1 : Alan nous raconte sa DiagRaconte moi ta course #1 : Alan nous raconte sa Diag
Raconte moi ta course #1 : Alan nous raconte sa DiagRaconte moi ta course #1 : Alan nous raconte sa Diag

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21 et 24 Avril 2024 - APIRUN TRAIL

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21 et 24 Avril 2024 - APIRUN TRAIL

HAPPY'RUN ce week-end pour de nombreux coureurs du club ⚫⚪, on en a compté 25 tout de même👍 

Le rendez-vous était fixé depuis un moment d’aller rendre visite le temps d’un week-end à nos amis d’APIRUN et de participer à leur magnifique événement bien logé au milieu de la forêt de Rennes 🌲☘️🌼🍁

Quoi de mieux que des défis en veux-tu en voilà pour valider des blocs d’entraînement, des envies un peu folles de repousser ses limites ou simplement de prendre l’air en sous-bois.

Tout retracer serait aussi long que le cumul des kilomètres fait par nos coureurs de l’ACHV, il paraît qu’ils ont dépassés les 850km 😁 💪 en revanche on se rappellera la bonne humeur, la souffrance maîtrisée et la gestion parfaite des allures !

Ah si tout de même on retiendra :

Le nouveau dicton de Bruno : « Si tu marches pas t’es pas Traileur », il passe un CAP c’est sûr ! 😂

La BELLE victoire de Fabrice sur le 5km 🥇, on ne dira pas qu’il a profité du leitmotiv du we : Pour ne  pas te perdre regardes où sont les balises du parcours et surtout tu ne suis pas le troupeau 🐑🐐🐄🐖

La SUPERBE domination de Christelle sur le défi 42k 🥇, comme c’était plat elle n’a pas eu peur de descendre, un gain de temps sur son chrono final 🕒

Les sourires 😁, les rictus de fatigue 😒, les passages faciles, les passages délicats, la plus ou moins longue marche pour retourner à la voiture 🚗, la bande organisée des supportrices à vélo 🚴🚵, l’allure trop rapide « Ah faut que je me calme, on verra dans 2 km », les fadas de l’infini trail qui regardent le soleil se lever et se coucher sans s’arrêter de courir 🌄☀️ 

Alors kika mal aux quilles aujourd’hui ? 

Bonne récup à Tous et mille fois bravo 

21 et 24 Avril 2024 - APIRUN TRAIL
21 et 24 Avril 2024 - APIRUN TRAIL
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